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Particularités Physiques

« J'ai traversé des pays qui n'avaient pas encore de noms et des villes plusieurs fois centenaires
J'ai traversé les grands océans, dormi aux pieds des plus immenses volcans
J'ai traversé des forets infinies et me suis perdus dans des royaumes d'aciers
J'ai vagabondé partout et sans but depuis si longtemps qu'hier n'a plus de différence avec demain
Je suis l’œil vagabond, depuis et pour toujours »

C'est par ces vers que sont signés un nombre incalculable de documents, cartes, tableaux, receuil de poèmes, que l'on retrouve au quatre coins du monde et ce depuis des siècles, les plus vieux d'entre eux sont daté d'il y a plusieurs siècles et rien ne permet de prouver qu'ils ne sont pas tous de la même main.

La réalité est qu'il le sont, ça va faire maintenant près de 784 ans que Wander parcoure de long en large Elestreÿa, depuis la fin du Ragnarok très exactement. Fils des temps mythologiques, Wander est le texte en lettres infiniment petites tout en bas du récit des légendes concernant la fusion des neufs mondes et de la création par le sage Minir des « soûl mate ». Il est l'idée que les dix dragons eurent le sixième jour de leur réflexion : Celle d'un observateur impartial, traversant le monde de part en part pour l'éternité, une marionnette dont le seul objectif est, une fois que le monde arrivera à sa fin, de délivrer un verdict : « Est-ce que les neuf mondes méritaient d'être sauvés ? ».

Alors Fafnir le premier dragon arracha une de ses écailles que seul son souffle brûlant, joint à celui des 9 autres parvint à faire fondre dans un moule basé sur la silhouette d'un enfant, Minir le sage lui donna esprit et intelligence au corps encore chaud, Nídhögg le rusé établit les règles régissant son existence , Ratatosk l'hagile enfin, se saisit d'une feuille de l'arbre sacré Yggdrasil pour y découper un vêtement pour cacher sa nudité et ainsi naquit Wander L’œil Vagabond.

Les presque huit siècles suivant ne furent qu'errances et joie pour le golem, vagabondant d'une guerre à l'autre, côtoyant les Albes furieux et les humains plein d'espoir, assistant à la création des trois royaumes rivaux, aux premières dents de la petite Lisandra, aux fêtes du solstice d'été et à une quantité infinie d’évènements toute d'égales importances pour lui. Joignant les guildes selon leur indépendance, les quittant du jour au lendemain, se liant d'amitié avec plus de personnes que ne comporte d'habitants les plus grandes villes d'aujourd'hui, offrant son aides à ceux qui n'avait rien, un modèle de vie simple à ceux qui avait tout. Au fil des siècles grandit la légende du voyageur infatigable aux vêtements de feu, du roi des mendiants et des orphelins qui suivaient ses traces, séduits par son conte selon lequel à sa mort, tout voyageur se saisit d'une torche et va poursuivre son voyage dans le ciel noir et sans fin de la nuit, se réunissant en campement d'âmes joyeuses et immortelles, ces voyageurs morts sont nos étoiles et notre soleil, réchauffant de leurs feux conjugués la terre et le cœur de ceux qui comme eux, aiment mieux les attraits des chemins à ceux d'un toit.

Voyageant accompagné, le plus souvent seul, Wander prend parfois par jeu, les noms de ceux qui aurait aimé vagabonder un peu plus longtemps en sa compagnie, et depuis le début du monde jusqu'à sa fin :

« J'ai traversé des pays qui n'avaient pas encore de noms et des villes plusieurs fois centenaires
J'ai traversé les grands océans, dormi aux pieds des plus immenses volcans
J'ai traversé des forets infinies et me suis perdus dans des royaumes d'aciers
J'ai vagabondé partout et sans but depuis si longtemps qu'hier n'a plus de différence avec demain
Je suis l’œil vagabond, depuis et pour toujours »

Ainsi finit et ainsi commence l'histoire de Wander, l'infatigable vagabond.

Il serait facile de croire que Wander est la créature la plus patiente que le monde est donné, principalement parce que sa vie n'est pas bien différente d'un mardi après-midi de novembre dans la salle d'attente d'un médecin quelconque, mais pour l'éternité, une expérience de Duncan destiné à durer toute la vie de son cobaye... Vous savez quoi ? Vous avez raison, Wander est sentimentalement parlant l'équivalent d'un bout de bois dans une rivière, un être qui se laisse porter par le courant sans but et sans fin, typiquement le genre de bonhomme à pouvoir passer plusieurs heures à regarder un brin d'herbe pousser sans à aucun moment s'ennuyer le moins du monde.

D'ailleurs, Wander n'aime que deux choses, les voyages et tout ce qu'il observe pendant ceux-ci, que ce soit la nature, les gens ou les histoires qu'ils lui racontent, tout ce qu'il voit est destiné à finir dans l'espèce de bibliothèque qui lui sert de mémoire et ça, ça le remplit de joie, pour lui c'est comme donner à toutes ces choses un peu de son immortalité. Le mot est lâché, et je vous conseille fortement de lire le descriptif de la magie de Wander avant de poursuivre la lecture de cette partie, difficile de s'imaginer qu'avoir accès à la vie éternelle ne joue pas sur votre psychologie, difficile de croire que tout ce qui fait tourner le « moteur humain » est d'une futilité sans nom quand de votre côté vous n'avez aucune raison d'avoir peur quand vous dormez dehors la nuit, quand vous manquez de nourritures ou quand un de vos amis meurs... C'est bien simple, le vagabond représente le degré zéro de l'ambition et se définit lui-même comme un voyageur qui n'aime que les routes et abhorre les destinations, sa philosophie est tout simplement de toujours continuer de marcher sans jamais arrêter de profiter du paysage.

Ainsi Wander à l’œil qui pétille sous son masque pour à peu près tout et n'importe quoi mais sans distinction, pour lui observer l'éclosion d'une fleur est d'une importance semblable à la fin d'un règne, la guerre qui déchire le royaume de Elestreÿa ne l'intéresse que de loin, en tant que spectateur, et jamais il ne prendra parti. A vrais dire je prend l'exemple de la guerre mais d'une manière générale, Wander ne prend jamais parti pour rien, il se contente d'observer en silence, n’éprouve jamais de haine ou de réelle sympathie, dans le fond à quoi bon quand tout ceux autours de vous peuvent mourir de vieillesse dans un laps de temps qui pour vous ne représente à peine qu'un battement de sourcils ? La perspective d'une vie sans fin transforme tout ce que vous croisez en souvenir en devenir, en fragment d'un passé qui est toujours au présent, c'est pourquoi les histoires de ces gens priment sur leurs propres existences selon Wander, les quelque mots qu'ils échangeront avec le vagabond résonnerons toujours dans sa tête quand les corps de ceux qui lui ont dit ne seront déjà plus que poussières depuis des siècles. Ca ne veux pas dire qu'il se contente toujours d'une courte discussion avant d'abandonner les gens, il lui est même déjà arrivés de faire pendant plusieurs années la route avec des gamins des rues ramassés aux passages ou des marchands croisés sur les routes, leurs compagnies lui est très agréable mais il le sait, elle n'est que temporaire, notamment parce que quand l'on est immortel est sans compagnons depuis trop longtemps on a tendance à oublier qu'un gosse a un peu de mal à tenir en apnées plusieurs décennies de suite...

Ça deviens presque tristounet tout ça, rassurez-vous, Wander est définitivement un bon vivant, un individu toujours joyeux parce que dans le fond, quelles raisons aurait-il de ne pas l'être ? Une sorte d'imbécile heureux errant à droite et à gauche, en haut et en bas simplement pour le plaisir de tout voir, tout connaître, un éternel insouciant dont le modèle est presque devenu la religion de ceux qui n'ont rien et qui comme lui pensent que les étoiles sont des vagabonds qui à leurs morts se sont saisi d'une torches et se sont envolés dans le ciel. Voilà qui est Wander, l'observateur qui ne tient pas en place, le roi des mendiants et des orphelins qui parcoure inlassablement le monde avec le sourire mais sans but.

Éternité : Fondu à partir d'une écaille de Fafnir, Wander est un golem à la fois immortel et indestructible mais condamné à respecter les lois que lui ont dictés les dix dragons :
- Wander doit faire au minimum 15 kilomètres toute les 24 heures, dans n'importe quelle direction.
- Il ne peut faire commerce autrement que par le troc et la mendicité, toute possession d'argent ou de terres lui est formellement proscrite.
- Il ne pourra utiliser aucun moyen de transport autre que lui-même.
- Son impartialité lui interdit de prendre parti pour un roi ou pour un autre, de manière générale il ne peut rien effectuer qui pourrait à terme troubler l'équilibre du monde (par exemple devenir l'assassin royal, profitant de sa magie pour mener à bien sa mission).
- Il ne pourra jamais attenter à la vie de ses créateurs ou essayer de détruire le monde pour écourter sa propre existence.
- Enfin il lui est interdit de se battre activement.

Tout d'abord bienvenue et désolée pour l'attente.
Je ne m'étale jamais là dessus puisqu'il n'y en général rien à dire vu que c'est bien présenté et sans fautes donc on peut directement voir la suite. :3 Juste en passant, Lacie et moi en craquons pour ton avatar Par contre y'a bien un truc qui me chiffonne, il a forme humaine sous sa cape ou bien...?
M'enfin bref,
Chuck Norris approved.




Alors de ce que j'ai compris il est plutôt solitaire et son truc, c'est les voyages. Cependant il aime aussi la compagnie des autres et contrairement à ce que j'avais pensé au début, c'est un éternel Happinness Je crois que je l'aime bien \o/
Chuck Norris approved.



Je vais reprendre les mots que Lacie m'a dit mais ( ) t'as une bonne imagination, je crois bien que même moi j'aurai jamais pensé à faire une histoire pareille. Du coup j'ai adoré, je ne crois pas avoir vu d'incohérence mais s'il y en a qui m'ont échappées Lacie se chargera de te le faire remarquer.
Niveau guilde par contre, je vois qu'il fait partie de Campain Elves, hors je n'en vois pas trace dans ton background, tu voudrais faire son entrée in RP ou qu'il le soit déjà et en parler en RP flashback ?
Chuck Norris will wait.



Ce que je trouve dommage c'est que je pense qu'il va t'être difficile de jouer un perso qui ne peut pas vraiment lancer de sorts, et qui a beaucoup de contraintes. Tu dis que c'est une magie défensive seulement, mais on peut bien trouver au moins une ou deux techniques non ? Juste histoire de ne pas faire toujours la même chose. Et sinon, peut truc qui me perturbe, il arrive quoi si jamais -par exemple- il ne marche pas 15 kilomètres en 24 heures ? Ou s'il monte à cheval ?
Chuck Norris will wait.



J'attend que tu m'éclaires un peu pour la guilde et la magie et ça devrait passer. :3