Dalia Callaghan

- Part One - You briefly

>Principales Qualités : Affable, franche. >Principaux Défauts : Indécise, brouillon. >Relation(s) ? : Dalia entretient un lien fraternel avec Crysis bien qu'ils ne soient pas du même sang. >Autre(s) ? :

>Sexe : toute de suite ? Féminin. >Âge : 18 ans. >Date & Lieu de naissance : 25 novembre, Olympie. >Guilde : Goblin Gold. >Statut / Rang : Je laisse le staff décider. :3 >Armes ? : Non, pas pour l'instant en tout cas. >Magie : Magic materia.

- Part Two - Tell Us As You Are Beautiful... or not.
>Taille : 1m68
>Poids : 50 kg.
>Yeux : dans les tons rouges/roses.
>Cheveux : roses.
>Peau : caucasienne.
>Poitrine (si femme) : Oh, un bon 85b.
>Corpulence : svelte.
>Signe particulier : Au niveau de ses côtes, Dalia possède un tatouage, une phrase en italique. 'Memento Mori.'


- Part Three - More About You

>Qualités : Joviale, Ambitieuse, Bienveillante.
>Défauts : Déconnectée, nonchalante, égoïste, indifférente.
>Phobies : Les escargots, elle déteste ces gastéropodes et aimerait les éradiquer de toute les surfaces.
>Hobbys : Dalia adore les instruments de musique, elle en joue plusieurs, notamment le piano et le violon.
Autre(s) : Dalia s'est promit de parvenir à vaincre l'objectif qu'elle s'était fixée. Tant qu'elle ne l'aura pas accomplit, elle ne s'intéressera pas complètement au monde qui l'entoure.

En détails :

MES LEVRES SONT MORTES D'IVRESSE,
EMBRASES DANS UN TOURBILLON
CARILLONNANT, PLEIN DE PROMESSES,
SANS CONFETTIS ET COTILLONS,

Deux lambeaux d'ombres cisaillent le mur miteux, vêtit de brique usagées. Deux adolescents siégent en tailleurs. L'un se démarque par ses cheveux de pailles et ses iris trop grande pour son âge. L'autre, garçon aussi possède une tignasse mal peigné, brune.

_ Que sais-tu de Dalia ?
_ Dalia ?
_ Oui, je veux dire... Qui est-elle ?

Dalia est une neige abondante qui tombe sous un ciel de velours, se posant en silence sur le monde.
Dalia remarque mais ne se démarque pas. Il y a ce sourire de rêves brisées du bout des lèvres et ses yeux sont maquillées d'une lueur espiègle. Dalia ce sont des éclats de rire à tout va, Dalia ce sont des étreintes amicales et une bouchée de fraîcheur.

_ Dalia est à l'orphelinat depuis ses dix ans... commença l'adolescent aux cheveux blonds, son histoire est très triste : Ses parents ont été massacrés alors qu'elle était absente. Elle a retrouvé les dépouilles, mais elle n'a pas crié ni demandé de l'aide. Elle a juste recouvert leurs corps avec sa propre couverture avant d'appeler quelqu'un.
_ Ce sont des expériences qui marquent, affirma le garçon aux cheveux bruns.
_ Pas Dalia, elle est restée toujours joviale.

Dalia est de celle qui s’accommode au pire. Pour elle, tout est un jeu. Même si les enfants qui constituaient l'orphelinat songeaient à une prison dorée, Dalia, elle s'en moquait éperdument.

_ Qu'est-ce que tu veux dire ?
_ Elle a une énergie, je sais pas comment te dire...Elle a une obsession qui la pousse à être combative : Retrouver son demi-frère, Midô qu'elle m'a dit, je crois.

Dalia est de celle qui ne perds pas espoir, elle n'est pas l'optimiste gaie, elle s'est juste fixée un objectif qui la pousse à accomplir et à commettre certains choix désagréables. Mais elle s'est promit, jurée d'éclaircir la vérité sur la mort de ses parents. Bien qu'elle sait que le passé est une page qu'il faut tourner, elle n'aura jamais la placidité totale si elle n'arrive pas à tirer au clair.

_ Je vois, finit par ajouter le brun, tu penses qu'elle est heureuse ?
Son sourire est vrai. Mais je pense qu'elle fait passer ses principes et besoins personnels en premier.
_ Que veux-tu dire ?
_ Elle est égoïste.

Et ce n'est pas faux, Dalia rejoint la tranche de ceux qui ne voient que par leurs intérêts. Ce n'est pas non plus par soucis d'égocentrisme ou de vanité naturelle, c'est par nécessité. Elle ne peut pas se permettre d'être disponible pour les autres si elle ne l'est pas pour elle-même, c'est comme ça, c'est tout.

_ Tu crois qu'elle nous aime bien, Émile ?
Il sourit
_ Je pense, sinon elle ne resterait pas suspendu à notre cou toute la journée.
Émile et Sven, les deux seuls amis qui croyaient en moi.

QUAND DANS TA NUIT TU M'AS COUCHE
C'EST A MA BOUCHE QUE TU PRESSAIS
TA TÊTE LOURDE ET TA DOULEUR
J'ETAIS TON ANGE ET TA DOUCEUR.

- Part Four - Tell Us Your Past

L’automne, Olympie se pare de son manteau ambré. Les feuilles séchées suspendues aux ramures d'arbres - décomposés par les inclémences de l'hiver -, se déposent dans une valse lente et tortueuse sur des cheveux roses. Les yeux haut, la voix haute, la frêle silhouette s'agite, s'esclaffe et un rire sincère s'échappe de ses lèvres, ricochant contre les troncs d'arbres jusqu'à l'ouïe de son père. Elle court dans des chemins sinueux, glissant ses doigts agiles contre l'écorce rêche d'un tronc défunt. Son père lui emboîte le pas, sachant à son grand plaisir que sa fille avait toujours eu un faible pour cette saison.
« Dalia, fais attention où tu marches. »
Mais la silhouette est désormais éloignée, en train de courir après les ombres d'un avenir évanescent et indécis. A ce moment-là, Dalia possède des rêves pleins le front, ses yeux brillent d'une lueur qu'on aimerait capturer pour mieux les sauvegarder. Elle se jette dans l'herbe teinté de roux et de jaune, hume l'odeur d'une feuille sur son épaule. Son père, peinant à la rejoindre s'asseoit à côté d'elle. En observant le visage de sa propre fille, il distingua une fougueuse ambition, un peu cachée par l'expression de son visage, un peu divulguée par son sourire jovial.
« Papa ? »
« Oui, chérie ?
«  J'ai un souhait.
«  Quel est-il ?

Les yeux se font bas, la voix se fait basse, habillé de son ton qu'on appelle discret. Elle travestit habilement la vérité, Dalia, du haut de ses cinq ans. Pourtant, son souhait était réel, et ce jour-ci, elle avait pensé le toucher du bout des doigts. Un peu comme attraper l'horizon, à ce moment-là, Dalia voulait faire partager son bonheur à tout le monde.

«  Un jour, je souhaiterai que le monde soit heureux.

Elle n'avait que cinq ans. Son père, étonné par la déclaration de rêve de sa fille, s'était contenté de sourire, attendrit. Elle ne savait pas, Dalia, tout les sacrifices qu'il fallait endosser pour pouvoir rendre le monde heureux. Tout ça, parce que ce n'était pas possible.

«  Tu y arriveras, j'espère » qu'il avait dit.

.▬.

« Midô, attends-moi ! »

Il l'attendait toujours. Ce soir là, La lune brillait en chœur avec les étoiles dans le ciel de velours. Dalia franchissait les quelques pas qui le séparait de son demi-frère. Bien qu'ils ne partageaient pas le même sang, Dalia le considérait tout de même comme son frère. Midô était sur la fenêtre, il lui tendit la main qu'elle saisit avec vivacité. Il l'aida à passer la fenêtre, ses yeux brillaient d'une lueur magnifique lorsqu'il dévisageait la lune. Ils restaient là des heures, à la contempler. Sans être obligé d'imposer une conversation ou un dialogue.

« Elle est belle, je trouve la lune, Midô. J'ai toujours l'impression que ça l'amuse lorsqu'on la regarde ensembles. Peut-être qu'elle est heureuse de voir qu'on l'aime bien ? »

Elle se tait, s'humectant les lèvres avant de reprendre.

« Tu sais, Midô, j'aimerai que les gens soient heureux plus tard. J'aimerai être là pour eux. »

Un sourire ponctua cette courte tirade, et dans une nonchalance non-calculée, sa tête se logea contre l'épaule de son frère. Ses paupières se scellèrent dans un élan de fatigue, et elle fût emportée par la douce étreinte de Morphée.

.▬.

Le bonheur, fantasme inaccessible. Réalité erronée imaginé par un esprit enfantin. Elle croyait aux miracles Dalia. Elle croyait à la douceur de sa mère, aux encouragements de son père, à la sincérité de Midô. Mais tout ceci, tout son propre monde s'est entrechoquée à la réalité, laissant dans son sillage des séquelles irréversibles. Tout s'est emmêlée, les rêves se sont consumés dans le front trop songeur de Dalia. Elle s'était évadée du foyer familiale, diffusant ses pensées utopistes dans le manteau blanc de la nature. En rentrant, tout s'était effondré, et la vérité qu'elle se refusait d'admettre explosa à ses yeux. En rentrant, elle apperçut deux cadavres, deux êtres dépouillés de leurs sangs, baignant dans un liquide rougeâtre.

« Papa, maman. »

C'était un souffle. Et devant elle, un point de chute s'était formé. Un trou béant s'esquissa sur sa poitrine, absorbant dans un vacarme silencieux, tout les rêves égarés de Dalia. Ses parents étaient morts, c'était ça la réalité. Ses parents étaient morts, et elles n'avaient pas été là. Vu les marques de coups et les meubles renversés, il y avait eut une lutte mortelle qui les avaient emportés loin d'elle. Midô ? Elle l'interpella, mais le silence lui répondit. Elle tenta une nouvelle fois, mais le silence s'amusait à lui faire une conversation avec elle. Sans pleurer, sans crier, elle recouvrit les deux corps de sa propre couverture, avant d'appeler la voisine.

Dalia avait alors dix ans.

.▬.

Prison dorée aurait décrit les uns, prison à rêves aurait décrit les autres. Dalia, par manque de famille, s'était retrouvée logée dans un orphelinat. Ses rêves s'étaient enfuis, et Midô demeurait introuvable. Pour autant, Dalia n'égara pas son sourire, au contraire, il était encore plus présent. Elle refusait de se laisser vendre au désespoir d'avoir perdu une famille. Elle était triste, et elle avait tout perdu. Et ce fut là ou Dalia renonça à ses convictions.
«Plus jamais, au grand jamais, je ne veux voir les autres heureux. »

Parce que moi je ne serais jamais heureuse, ma famille a disparu, Midô a disparu et je me retrouve seule.
Tu l'entends Midô ? Sa complainte muette lourde de tristesse ? Est-ce que tu comprends Midô, qu'elle se sent seule ? Je te demande seulement si tu comprends.

Mais tout ne devait pas se finir comme ça, et bientôt, deux nouvelles personnes s'immisça amicalement dans la vie de Dalia. Ils étaient Émile et Svern, ces deux nouveaux point de repère.
C'était peut-être un jour de pluie, ou un jour ensoleillé lorsqu'ils se virent pour la première fois.
Dalia avait treize ans. Émile quinze. Etrangemment, ce jour ci, Dalia était étrangement crispé. Et elle perçut le regard d'Emile la toisait à travers ses yeux clôs.

« Il se passe quelque chose ? Avait t-elle craché entre ses lèvres fissurées.
_ Tu as environ treize ans, je suppose ?

Elle s'était aussi étrangement vexée. Ne le voyait-il pas ?

_ Possible.
_ Je ne suis pas à sous-estimer l'ordinaire, mais je suppose que tu es belle. Je me trompe ?
_ Fais comme tu veux, dans tout les cas toi tu es beau. Et je ne suppose pas pour te le dire. Tu vois un peu ?
_ Non, je ne vois pas.
_ Tu n'essaies pas, voilà la différence et le fond des choses.
_ C'est évident que je n'essaie pas.
_ Et ça te rends bien pénible.
_ Oui, je suis pénible, on me le dit souvent. Et je suis aveugle, accessoirement.

Svern était venu plus tard, il était ami avec Emile. Et de cette manière là, ils rendirent heureuse Dalia. Mais ça, ils ne le savaient pas. Mais Dalia, elle, le savait. Et très tôt, les sentiments surgissent.

.▬.

« Tu sais Dalia... 
Non, ne le dis pas.
_ Plus le temps passe, et plus je me dis...
Je t'en supplie.
_ Je me dis que je n'éprouve plus réellement de l'affection, dans la manière de te couver par mon regard aveugle. Non, c'est plus que ça, en fait, je...
Non, tu ne te dis rien, tu ne comprends pas.
_ Je t'aime.
Moi aussi, Émile, moi aussi.

.▬.

Fugitive. Dalia, victime par l'oppression de son passé, a décidé de fuir l'orphelinat. Elle en avait quinze. Il en avait dix sept. Elle n'avait rien dit, elle s'était échappée comme un fantôme inaccessible, elle n'oublierait pas Émile, ni l'affection qu'elle éprouvait pour Svern. C'était comme ça, il fallait qu'elle retrouve Midô avant, c'est tout. Elle s'était égarée dans les méandres d'une ville inconnue par son petit bout de vie. Mais c'était là qu'elle rencontra l'homme qui la traita comme sa propre fille. Opa, il s’appelait Opa. Un vieux sénile qui était dur avec elle, mais bienveillant dans le fond. Il l'avait repéré, cette fille aux cheveux roses, égarée entre toute cette foule humaine. Il l'avait recueillit dans une petite maison. Elle lui avait contée son histoire, et dès lors, une complicité entre Opa et Dalia se tissa. Il l'entraîna dans la magie dans laquelle elle excella. Il la trouva douée mais il disait le contraire pour la pousser à continuer dans la voie qu'elle avait choisit.

.▬.

_ Tu y arriveras Dalia.
_ Tu penses ?
_ Je te fais confiance.
_ Merci, Opa. Je t'aime beaucoup.

Allongé sur son lit de malade, Opa la toisa avec une hautaine tendresse et distance. Elle le regarda, les lèvres pincées et le cœur lourd. Opa venait de rendre son dernier soupir, il lui avait dit qu'il lui léguer sa petite maison, tant qu'elle ne faisait pas de bêtises et qu'elle continuerait à s'entraîner.

.▬.

Dalia a désormais dix-huit ans. Elle a hérité, à travers les rencontres qui ont marqués sa vie, un peu de chacun. De la jovialité de son père, de l'emportement attendrissant de sa mère, la maturité poignante d'Emile et l'amicale brutalité de Svern. Penser à Midô réveille ses instincts maternel. Elle détient en elle un petit bout de leurs souhaits. Mais tout est relatif, et il était temps pour Dalia de s'en trouver un, de rêve.

- Part Five - Magic

On pourrait définir Materia's sphere comme étant une forme de magie originale. Opa son mentor,- suite à des entraînements intensifs -, a scellé diverses sphères lumineuses dans le corps de Dalia. Ces sphères qu'on appelle Matéria, permettent à Dalia de lancer divers sorts de magie ou alors d'acquérir diverses capacités spéciales*. Grâce aux durs entraînements d'Opa, Dalia excelle aussi dans les arts martiaux.

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