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 Les prémisces d'une chronique du désespoir et de la souffrance..

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Atios
Dead Breath
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Atios

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Feuille de Personnage
Nom de la Magie : King's Power
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MessageSujet: Les prémisces d'une chronique du désespoir et de la souffrance..   Les prémisces d'une chronique du désespoir et de la souffrance.. Icon_minitimeDim 1 Juil - 23:11

Citation :
Depuis votre petit monologue adressé aux citoyens d'Antartsia et des deux autres pays, des recherches ont été faites sur vous ; et voilà qu'un groupe de 10 soldats non-mages et deux mages de Rang N vous poursuivent. Un soir, ils vous retrouvent et vous attaquent par surprise. Vous n'avez, pour une fois, rien vu venir. À vous de vous débarrasser de ceux-ci pour continuer votre route. Il ne doit rien rester, faites donc le ménage de sorte à ce qu'ils soient "portés disparus" et non "morts"aux yeux des citoyens d'Elestreÿa.

Le vent courait dans les vastes plaines du territoire d'Antartsia. Ton manteau noir flotte au vent alors que tu avances nonchalant, vers l'horizon. Tu pars en direction du nord. Pourquoi, tu ne sais pas. Tu marches, comme un condamné à mort, sous ce soleil se couchant. La capitale du pays est loin derrière toi. Tu ne sais pas où tu vas. Ni pourquoi. Ton corps est souffrance. Tu as beau tendre la main vers l'horizon, il n'y a rien. Dans ton dos pareil. Le monde à beau tourner autour de toi, tu es seul dans une plaine vide. Elle est froide, alors que le soleil se couche. Ton corps est froid. Tes yeux sombres sont vide. Ton visage l'est aussi. Tes jambes continuent d'avancer contre le vent, alors que tu luttes contre cette force qui te repousse en arrière. Pourquoi continues-tu d'avancer ? Ne serait-il pas plus simple de tout laisser tomber ? De te laisser emporter par le vent ? Disparaître de cet univers où tu n'as plus ta place ? Pourquoi es-tu toujours là Atios ? Pourquoi ? Tu le sais. Mais tu ne veux pas y penser. Tu souffres. Ton coeur hurle. Ton âme ne peut qu'acquiescer en silence. Dans cette étendue vide, tu peux être faible. Mais il n'y a pas de retour arrière. Tu as choisi ta voie. Tu as choisi le mal. Tu dois être responsable. Tu dois assumer. Tu es l'avatar de la fin. Celui qui apportera la fin aux autres. Dalastia te recherche déjà. Ton signalement sera transmis. Ton visage, tes traits d'anges brisés, deviendront ceux du démon que tu voulais devenir. Ce monde est froid. Si froid. Il est si pénible de continuer à vivre.

Mais elle t'a sauvé. Tu es toujours en vie car, elle t'a sauvé. Mais elle devait savoir que tu ne pourrais vivre sans elle. Tu ne peux pas vivre sans elle... Cette douleur se mue en frustration. Cette frustration nourrit la dépression dans laquelle tu t'enfermes. Cette dépression te pousse à avancer, forge la détermination. De répandre ta souffrance. C'était plus simple de s'y abandonner. Il ne pouvait pas y faire face. Tout simplement parce qu'il ne pouvait pas changer le passé. Son meilleur ami l'avait trahi. La personne qu'il aimait le plus en Elestraya, morte. Tu souris. Le démon s'affiche. Oui. Tu es cruel. Oui. Tu veux faire souffrir. Oui, tu sais que c'est mal. Oui, tu sais que tu finiras sûrement par le regretter. Mais tu n'étais qu'un mort en sursis. En même temps que son âme-sœur était morte, quelque chose était mort en Atios. Il avait l'impression que son coeur était devenu un trou, vorace, d'où les ténèbres sortiraient pour tout dévorer. Oui. C'était ça. Il voulait tous les dévorer. Sa souffrance le dévorait déjà. Il ne suffisait que de la laisser se répandre. Tu sais que c'est mal. Pourtant, c'est plaisant. C'est enivrant. Une partie de toi regrettes. Hurles. Alors que la folie tente de prendre le contrôle de ton esprit. Il résiste. Non. Il ne doit pas céder. Il doit être maitre de ses actes jusqu'au bout. Les accomplir en souffrant tout en ayant conscience de leur portés. Il savait, sa poitrine saignait. En fait, tout son corps était un pantin qui bougeait parce qu'on le forçait. Mais chaque partie de son corps souffrait. Depuis qu'il avait été libéré de sa prison de cristal, sa magie était douloureuse.

Une partie de son bras subissait l'effet des cristaux. Alors, quand il arriva près d'un arbre, aussi seul que lui dans cette mer verte, il se posa contre le tronc de celui-ci, en étendant les jambes. Cet arbre lui ressemblait. Ils ressemblaient à deux êtres séparer de tout, qui se tenait dos à dos. Il avait sommeil. La nuit avait fait tomber son plus profond voile d'ombre sur cette plaine. Cette nuit, la lune éclairait la plaine. Il se sentait fatiguer. Il se sentit faiblir, alors qu'il ramena ses genoux contre son torse, posant son visage dessus et entourant de ses bras cette formation recroquevillée. Il cherchait à disparaître. Pour le bien des autres. Pour son propre bien. Mais pourtant il ne devait pas gâcher le dernier sacrifice de sa bien-aimée. Il détestait ce monde. Pourquoi lui ? Pourquoi pas un autre ? Pourquoi les autres devaient-il être heureux alors qu'il était désormais destiné à vive le malheur pour l'éternité. Ses yeux se mouillères alors qu'il se rappelait une des chansons de celle qu'il aimée plus que tout.... Ses yeux se mouillèrent de plus en plus. Son cœur lui faisait mal. Elle n'était plus là. Elle lui manquait tellement. Il la voulait. Contre lui. Il voulait retrouver son étreinte rassurante. Il voulait pouvoir se dire qu'il ne serait jamais seul.

Mais c'était faux. Il serait seul. Pour l'éternité. Il n'avait même plus de parent adoptif. Son visage se crispa en même temps que tout son corps alors qu'il bascula sur la droite, d'un bloc en serrant encore plus son étreinte. Il finit par s'endormir. Le seul endroit où il pouvait encore se souvenir de ces nuits où ils dormaient, front contre front. Mais ses rêves se finissaient toujours de la même façon alors qu'il allait se réveiller... Elle finirait par ne pas être là, au réveil... Il détestait ce monde qui lui avait pris Ève. Il ne verrait plus son sourire. Il ne pourrait pas non plus la tenir dans ses bras.

Les soldats avancèrent prudemment. Ils ne comprenaient pas pourquoi ils s'avançaient dans une zone d'herbe à la couleur étrange. Le sol était couleur cristal. Quand ils marchaient, ils ne pouvaient pas avancer en silence, à cause du bruit des éclats qui se brisaient. Et l'arbre. L'arbre aussi était totalement cristallisé. Seul le garçon au pied du défunt arbre, qui semblait dormir, n'était pas atteint. La panique rôdait déjà dans l'esprit des soldats incertains parti à la chasse du fugitif qui s'était auto-proclamé comme étant l'ennemi de tous ses semblables, voir même de ceux qui usurpaient leur identité. Personne ne disait mot. Les mots mages cherchaient à comprendre pourquoi l'environnement était-il ... Changé. Mais la conclusion était simple. Les cadavres des gardes avaient été autopsiés ... Leurs âmes s'étaient attaquées à leur corps, d'où en avait résulté la mort de ce dernier, après parasitage du corps par les cristaux. Il en était de même ici. Ceci dit, le phénomène ici n'avait même pas épargner l'herbe ou la terre. Tout ce qui avait à la surface s'était fait convertir par la magie du jeune garçon. Un paradis, ou un enfer selon les points de vue, figés dans une éternité cristallisé ... Mais un soldat fit le craquement de trop. Le jeune garçon s'était relevé d'un coup. Un sentiment de panique se répandit dans l'unité de soldats qu'on leur avait assignée. Maitriser le garçon serait difficile. Sa magie semblait plus active que lors de sa détention.

Atios s'était réveillé en panique alors qu'il avait senti des pensées autour de lui qui n'étaient pas les siennes. Dix soldats. Deux mages. Les soldats étaient effrayés, il pouvait le ressentir. Ils avaient peur de ce qu'ils voyaient. Ah oui ... Il avait perdu le contrôle de sa magie en dormant, du moins le semblait-il. Ils étaient là pour le capturer. C'est là qu'une voix raisonna dans sa tête :

<< N'as-tu donc pas choisi ton chemin ? Pourquoi hésites-tu ? Ce monde doit brûler. Personne ne peux plus rien pour toi. Ce n'est pas qu'Adam. C'est l'univers tout entier qui t'a trahi en te faisant vivre toute ces choses-là. Tu le sais... >>

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Cette voix, c'était la sienne. C'était sa rancune et sa soif de vengeance qui parlait. Oui. La gentillesse ne servait à rien. Il avait cherché à raisonner Adam. Alors qu'il avait déjà tués des tas de gens. Il avait cru en son meilleur ami jusqu'au bout. Et voilà le résultat. 10 ans de complicité qui l'avait conduit à perdre ce qui valait, à ses yeux, cet univers tout entier. Sa frustration se mua en colère. Sa rancune en détermination. Sa main droite se mit à briller alors que le cercle de sa magie était apparue sous ses pieds. Les soldats reculaient, alors que la lune et les étoiles accompagnaient l'éveil d'un roi déchu et perdu dans la mer du désespoir. Sa cape noire flottant dans les airs alors que la masse cristallisé prenait la longueur du void de sa chère et tendre, ces simples mots retentirent, comme le désaveu d'une âme perdue et cherchant en vain ce qui lui avait été ôté :

"La gentillesse est inutile... "

Alors, ses yeux rouges, dénués de sentiment se relevèrent. Oui. Atios n'était plus qu'une mer de désespoir qui aspirerait sans aucune pitié les autres. Les mages se préparèrent à attaqué. Trop tard. Tu n'as pas de sourire. Tu ne prends aucun plaisir. Tu n'es plus qu'un acteur sur cette scène qu'est Elestraya Oui... Tu as choisi. Alors, le trou dans la poitrine d'un soldat apparaît. Ta main droite y rentre. Tu touches le cœur de cet homme. Tu sens la peur. La tristesse. Tu sais que quelques part, quelqu'un attends cette personne tout comme Ève t'attendait. Bonheur, malheur, tu ressens l'existence de ton semblable tout entière. Tu as la main sur son void. Tu pourrais le retirer. Mais non. Tu ne voulais plus voir le cœur des autres. Tu ne voulais qu'une chose... La mort où la fin de tout. Donc tu sers le poing. Il est trop tard pour qu'il puisse s'enfuir, tu as déjà la main sur son void. Tu sers le poing. L'objet se brise sous ta main. Il est mort. Il ne le savait pas encore, mais il était déjà mort. Et sur ces quelques secondes de stupeur, tu fonces vers un autre soldat qui réagit plus vite. Mais ta main se pose sur son visage. Et tu ressens son âme à lui aussi. Impitoyable, l'âme commence à prendre le dessus sur le corps de l'homme. Lui aussi, il n'arrivera pas à s'en sortir. Il disparaîtra sans que quiconque sache ce qui lui est arrivé. La panique commence réellement à s'écouler. En vingt secondes, deux de leur camarades venaient de subir un sort similaire à l'arbre cristallisé. Ils n'étaient pas encore morts, ils luttaient. Ils voulaient vivre.

Leurs pensées et leurs cœurs allaient à ceux qu'ils voulaient serrer dans leurs bras. Exactement comme lui en permanence. Mais eux seraient libérés bien avant lui de cette douleur. Alors, comme dans un ballet mortel, tu en attrapes un autre pour lui faire subir exactement le même sort... C'est pourquoi tu fauches ces êtres humains comme la faucheuse l'eut fait. Tu es le démon ce soir. Tu seras le démon aux traits d'ange qui apportera la fin. Tu n'as plus d'émotion. Tu n'es plus qu'un instrument qui veut briser un système imparfait où tu as été lésé. Les soldats ne peuvent rien faire.

La faucheuse brise leurs voids où leur inflige le virus de l'apocalypse. Les derniers tentent de se défendre. C'est inutile. Trop de panique. Tu peux lire en eux comme dans des livres. Ils veulent que tu disparaisses. Ils ont peur que ton désespoir les mangent. Il est trop tard. Tu t'infiltres dans leurs gardes. Tu es plus rapide qu'eux. Tu détruits son coeur comme le tient l'est. Mais toi tu es toujours là pour le ressentir. Les deux mages avaient tenté de sauver les soldats. Mais ils étaient déjà tes prochaines victimes. Tu calcules comment te débarrasser d'eux. Ils n'étaient que des novices, mais ils étaient deux. L'un prépare une boule de feu, classique. Tu t'avances. Tu te places au ras du sol. Et tu le fauches. La boule de feu part dans les airs. Tu le plaques au sol, au milieu de l'herbe cristallisé ... Parfait. Les cristaux s'étendent à ton appel. Ils le ceinturent au sol. Il ne peut plus bouger. Tu l'as attrapé dans ta toile. Tu souffles alors que tu es pris d'un vertige. Oui... Il avait abusé de sa magie. Son bras était en train d'être en proie aux effets de sa propre magie. Soudainement dans son dos, il entendit un cri. Et il se retrouva propulser en arrière sur plusieurs mètres, frappé par une bourrasque de vent... Il se releva, muet. Il s'avança en courant, esquivant une lame de vent. Puis une autre. Finalement, une t'atteint sur sur le bras, tu sers les dents en même temps que tes deux mains se projettent sur le dernier survivant, qui s'éteint désormais dans tes mains. Tu sens son pouls battre, de moins en moins fort. Pour la première fois tu hésites. Tu sais ce que tu as fait. Il est trop tard pour regretter.

Un horrible craquement eu lieu, alors que le corps lui, aussi, fut recouvert par les formations cristallines... Le jeune homme soupira. Un claquement de doigt plus tard, les cristaux se brisèrent un à un, alors qu'une nuée de particules bleutées se répandit dans la nuit...

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