-Voilà, j'ai terminé.
Je regarde le dos de ma main, exactement comme je lui avais demandé le tatoueur avait fait son travail et m'avais tatoué un visage rouge, comme sur mon dessin. Je lève la main, les doigts écatés puis je souris, Drazhorn adossé au mur au fond de l'arrière boutique de la salle avec nous était là, il attendait la fin de l'activité de l'artisan, je souris donc au tatoueur.
-C'est parfait, merci beaucoup ♫
-Bien maintenant veillez me payer.
-Vous ?...ah oui bien sûr désolé ♪ Ce que je peux être impoli parfois ♫ Juste deux secondes je vous pris ♪
Je mets mes mains dans les poches puis les retires brusquement avant de les claquer de chaques côtés de sa tête.
-Choc Wave ♫
Sa tête éclata comme un ballon sous la pression de l'attaque magique, le corps s'écrasa mollement sur le sol, sans tête.
-Lorsque vous disiez que vous aviez terminé vous ne pouviez pas être plus explicite en effet ♪
Je me lève puis je mets du sang sur mes doigts, je déplace le corps contre un mur puis au-dessus avec le sang je trace le visage sordide rouge, le même que sur ma main. Je me recule, satisfait de mon travail.
Puis je me dirige vers Drazhorn en souriant. Il pointe une bassine du doigt.
-Tu té taché lé main, va lé lavé.
-Oui oui ne t'inquiète pas ♫
Je me lave les mains dans la bassine, voilà j'étais propre et sans une goutte de sang sur moi. Avec Drazhorn nous sortons finalement de la boutique de tatouage, comme l'artisan était morte dans son arrière boutique il faudrait certainement du temps avant que la nouvelle de sa mort sois découverte, à la sorti le soleil est au rendez-vous, je me protège les yeux des rayons de l'astre en mettant ma main en visière.
Je garde mon sourire puis me remis en route, Dalastïa, la capital...Drazhorn se pencha afin de me chuchoter à l'oreille.
-Hmm ?
-Téknikemen tu a tué kelkun, donk la mission é une réussite, non ?
J'eus un petit rire léger.
-Ça ? Nan, je dirais plutôt un dommage collatérale, rien de plus, non pour cette mission je vise bien plus grand, tient d'ailleurs à cette occasion nous allons passer une soiré à l'opéra ♫
-Oh, je kompen.
Bien évidemment il nous restait beaucoup de temps avant cette fameuse soiré, je me mis donc à marcher dans les rues, j'en profite aussi pour m'acheter des gants noirs, classique mais utile, après tout mon tatouage il valait mieux ne pas trop l'exposer pour le moment.
Je repars dans les rues, en errant, sans vrai but, à un moment alors que je marchais en funambule sur un muret je vois une jeune femme pleurer dans une petite ruelle qui était un cul-de-sac, seize ans à tout casser, je m'approche d'elle, je me penche un genou à terre devant elle.
-Bonjour mademoiselle, ça ne va pas ? Je peux faire quelque vous ?
Elle relève sa tête brune et fine, ses yeux sont bleu, si clair et pure, elle avait des blessures sur le visage, les larmes perlaient ses joues et le bas de ses yeux, elle me lança un regard triste et désespéré, le genre de regard que j'aimais contempler chez mes victimes. Je le sentais d'ici, cette femme était brisée, elle avait encore une âme pure mais un rien pouvais la pervertir, la faire pencher de l'autre côté de la balance, oui, la faire dévier de mon côté sur la balance du bien et du mal, je lui renvoie son regard avec un air compatissant et sympathique, qui l'eut cru mais si je sais faire un regard compatissant et aimant. Je lui essuie les larmes qui coule le long de ses joues.
-Faites attention vous perdez des perles ♫
Ma remarque semblait avoir fait de l'effet, directement elle m’enlaça, cherchant un réconfort et pleurant de plus belle. Je lui frotte le dos faisant des petits « chut chut chut... » ou des « tout va bien » puis finalement elle me lâche.
-Alors, que vous est-il arriver ?
-Je...je.....mes parents.....i-ils...
Elle avait du mal à s'exprimer entre ses sanglots.
-Ils vous battent ?
Elle fit un oui de la tête, ce n'était pas dur à deviner de toute façon avec ses blessures
-Et bien dans ce cas rebellez vous, dites leurs le mal que vous subissez, et s'ils se montrent violent répondez par la violence ♪
-Mais...mais...pourquoi devrais-je être violent avec eux ?
-Si vos parents vous batte c'est parce qu'ils ont besoin d'un défouloir, ils vous sente plus faible et donc dirige leurs courroux vers vous, montrez leurs que vous êtes capable de vous défendre, dès lors ils arrêteront, vous verrez ♫
-Vous...
-Bien sûr que je suis sûr de moi, faites moi confiance ♪ Tenez je viens avec vous au cas où cela tournerait mal ♫ Qu'en dites vous ? ♪
Elle me fait un oui de la tête, elle reprenait confiance en elle, elle m'emmène alors chez elle Drazhorn nous suit de loin, brave gars il avait tout de suite compris ce qu'il devait faire, ne pas se montrer mais rester assez proche en cas de vrais soucis, elle habite dans une maison délabré, enfin s'il était possible d'appeler cela une maison, personnes dans les environ, après tout elle vie dans un quartier pauvre, tant mieux, j'eus un sourire sadique qui se transforma en sourire réconfortant lorsque la demoiselle se tourna vers moi, je lui fait un clin d’œil , elle souris à son tour puis elle rentra dans la bâtisse, je reste au pas de la porte, toujours ouverte d'ailleurs, je ne suis pas vraiment la conversation qu'elle a avec ce qui semble être sont père tout ce que je comprends c'est qu'à un moment il s’énerve contre sa fille, je m'enfonce dans le bâtiment, ils sont dans la cuisine, finalement son père (ivre si je vois bien) une bouteille à la main qu'il pointe vers la brune, finalement pour se défendre elle prend une barre en bois, le menacent de frapper avec s'il devenait violent, mon sourire sadique refis surface, c'était le moment que j'attendais.
Le père s'approche d'elle d'un pas lourd et titubant, la fille agite la barre en l'air pour le dissuader d'approcher encore plus, mais c'est peine perdu, l'homme ne l'en crois pas capable, pour lui montrer qu'elle ne rigole pas elle le frappe au visage, oh rien de vraiment méchant, juste de quoi lui faire mal et lui montrer sa détermination, du moins c'était la fonction initiale de cette « attaque », c'était sans compter ma présence et mon intervention, je chuchote tout bas deux mots.
-Choc Wave ♫
Le coup est amplifié, laissant place à un CRAC sonore, le père s'écroule, la tête avait trop tourné, manque de bol, la brune lâche son « arme » qui tombe par terre, rebondis rapidement, puis laisse place au silence, les armes coulent de nouveau de joues de la petite brune qui tombe à genoux, elle ne revenait de ce qu'elle avait fait, ou du moins de ce qu'elle pensait avoir fait.
Sa mère arrive, elle voit son mari à terre, sa fille à ses côtés, elle voit la barre en bois, pour elle aucun doute du meurtrier, elle prend un couteau, elle aussi en larme, elle voulait venger la mort du pauvre homme, sa fille affolée se recroqueville dans un coin se protégeant des futurs coups, j'entre dans la salle en applaudissant sous les regards des deux femmes, j'avais garder mon sourire sadique qui effraya autant la mère que la pauvre petite brune, oui, finalement je l'effrayait aussi, et c'était voulu, d'un coup de talon circulaire les lames sous mes semelles tranchent la gorge de la mère qui la serre entre ses mains afin d'arrêter le saignement mais c'est trop tard, elle tombe sur la côté, aux côtés de sont mari.
Je m'approche de la brunette, effrayée, les larmes qui perles toujours sur ses joues, elle tremble elle sent son tour arriver, je rapproche mon visage du sien.
-C'est une bonne sensation hein ? Tu sais la montée d'adrénaline ♪
Elle hochait la tête horizontalement en répétant des petits « non...non... », je me rapproche encore plus, mes lèvres touchent presque ses oreilles.
-Pourtant tu l'as tué, aussi simplement et rapidement que moi, qu'à tu ressentis ? De la joie je paris ♫
-Non...c'est faux...
-Pourtant quand tu l'as tué, tu souriais, tu paraissais si épanouie, un sourire de jeune fille qui gagne enfin sa liberté, libéré du fardeau.
-Non....c'est faux....j'ai pleuré...j'en suis sûr...
-Oui, en effet tu as pleuré de joie, celle de ne plus te faire battre à longueur de journée par cet homme ♪
-Je ne vous crois pas...c'est faux....C'EST FAUX !
-Pourquoi te mentirais-je ? Cela me rapporterais quoi ? Profite, oui vis, profite, vie, sois heureuse, vie ta vie, tu es libre, une magnifique colombe hors de sa cage, tu t'es débarrassé d'un seul coup d'un seul de tout tes soucis, tes parents ne t'aimaient pas, tu les détestais, tu t'en ai débarrassé aussi, maintenant qu'il sont mort de toute façon tu va te faire arrêter ♫
-Non je ne veux pas aller en prison !
-Alors il ne te reste plus qu'une solution ♪....
Je rapproche mes lèvres des siennes, elle se frôles sans vraiment se toucher.
-Prends le nécessaire et cours jusqu'à Démerit, je t'y retrouverais et te dirais ce que tu aura à faire, à plus tard ma belle ♫
Je pars, je la laisse ici dans ses larmes, ses songes et sa folie, oui, elle tombera bien vite entre les bras de la démence, et je sais pertinemment que même si elle ne sait rien de moi si ce n'est mon visage elle ira à Démerit, et attendra bien sagement mon arrivé, que je la sauve, une fois encore.
La nuit était tombée entre temps, j'avais rejoins Drazhorn et nous étions partis à l'opéra, le bâtiment était grand, nous entrons par la porte d'entré, nos tenus étaient plutôt....remarquable dans le lot, les yeux étaient braquées sur nous, il n'y avait pas grand monde aujourd'hui, j'avais lu le nom des morceaux joués, je savais quand agir, ni au début ni à la fin, mais un peu au milieu, tout les amateurs rentre dans la salle, prenant les premiers rangs, pour ma part je me mis à l'écart ni trop loin ni trop près des musiciens. Toute la soirée se déroula bien, les cordes, les vents, les percussions, tout les instruments étaient là et jouaient très bien, ils jouaient « con anima » comme dirais l'autre, ou avec âme comme qui dirait, vint alors le morceau que j'attendais depuis le début, un morceau, le rythme endiablé suivait son cours, la fin de la partition arriva, je connaissais déjà l'accord final, le compositeur avait fait en sorte à ce que tout les instruments émettent une note dans leurs aigüe et très fort afin de faire une fin qui surprenne et qui choque le publique, à cette instant je me lève de mon siège et je cris haut et fort :
-Choc Wave !!
Je mis une très grande partie de mon énergie magique dans l'attaque, le son produit par tout les instruments me servit comme il le fallait, le publique, qui s'était mis dans les premiers rangs, finirent tous écrasés dans leurs sièges, les musiciens eux explosèrent avec leurs instruments et la diva qui chantait, ne laissant au finale qu'une scène ensanglantés et un public morbide, le peu qui avait survécus ne resteraient pas vivant bien longtemps, ils étaient déjà condamnés. Je me lève, un peu étourdi mais je marche sur la scène, au mur au fond de la scène je laisse avec le sang de la scène un énorme visage rouge, ma signature de meurtre, en grand et en large, je retourne au bout des places me dirigeant vers la sortie avec Drazhorn, je regarde derrière moi, ma signature était parfaite ♫ Je fis signe à Drazhorn de me suivre, je retourne à la maison de la petite brune, comme prévus elle est déjà partie, je le savais.
-Et bien Drazhorn, on va jeter ces corps à l'eau, nettoyer rapidement la salle et puis on va s'installer, qu'en pense tu ? ♫
-Je pensse keu cé une trè bonne idé. |
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Sujet: Massacre à l'opéra ♪ 
Jeu 9 Aoû - 17:05